Les personnes qui violent l’intimité d’un être humain –enfant ou adulte- et les personnes dont l’intimité a été violée, seront toujours trop nombreuses, d’autant que les souffrances entraînées et subies ne peuvent pas être oubliées, même si elles peuvent être pardonnées avec la grâce de l’Esprit Saint.
L’actualité de l’Eglise en souffrance, une lettre que je viens de recevoir et quelques exemples personnels soulignent que la mise en cause de l’intimité humaine est aussi complexe que grave. L’ensemble m’incite à vous proposer en cette Semaine Sainte de la Passion de partager tout ou partie des intentions de prière ci-dessous :
Avec Notre-Dame, confions au Christ renié, humilié, flagellé, crucifié et à la Miséricorde de notre Père :
– Les personnes vulnérables de tout âge qui sont ou ont été abusées et violées dans leur intimité physique et/ou psychique, et les personnes qui ont succombé à la tentation de les abuser
– Les personnes qui sont tentées de reproduire les agressions qu’elles ont subies
– Les personnes qui abusent ou ont abusé de leur autorité en tant que parent(e), ami(e) de la famille, aide maternelle, enseignant(e), surveillant(e) d’internat, professionnel(le) de santé, entraineur(se) ou soigneur(euse) de sportifs, supérieur(e) hiérarchique, guide spirituel, « caïd » en détention,
et les personnes qui en ont été victimes
– Les personnes en charge de recevoir les plaintes pour agression et qui les mettent en doute, au risque d’accroître les souffrances de la personne agressée
– Les personnes qui ont la difficile mission d’instruire les plaintes d’agression en respectant les personnalités des plaignant(e)s comme des mis(e)s en cause
– Les représentants de la force publique dont la seule présence est source de stress et qui sont rarement formés pour gérer de manière adéquate les agressions intimes
– Les magistrats qui doivent décider des mises en garde à vue ou des comparutions immédiates
– Les jurés et les magistrats qui ont la difficile mission de rendre justice au nom de la société
– Les professionnels des médias qui ont la responsabilité de diffuser les informations en respectant toutes les personnes concernées ou mises en cause dans une agression intime
– Les proches d’une personne agressée qui ont, ou ont eu, connaissance d’une agression et qui ne la dénoncent pas
– Les personnes qui ne respectent pas les procédures professionnelles et se mettent en situation de risquer d’être accusées d’abus d’autorité
– Les personnes qui accusent injustement une personne d’avoir abusé d’elles et celles qui sont injustement condamnées
– Les personnes qui continuent à aimer celle qui a été condamnée pour l’avoir abusée, voire violée
– Les personnes qui se trouvent brutalement –suite à un accident de la vie- en situation de dépendance et qui souffrent que leur intimité ne soit plus préservée
– Les personnes qui restent gênées de devoir, du fait de leur activité professionnelle, intervenir dans l’intimité physique et/ou psychique des autres