Inspiré d’un modèle suisse auquel a été ajouté un volet social, c’est en 1991 qu’est né le premier Jardin de Cocagne à Chalezeule (25).

Il s’agit d’allier le principe de la distribution en circuit court à des clients qui sont aussi des adhérents de l’association, l’insertion par le travail pour des personnes en grande précarité, et le cahier des charges de l’agriculture biologique.

Pour faire face à des demandes de plus en plus importantes de particuliers, d’associations, de collectivités, qui souhaitent monter ce type de projet, une stratégie d’essaimage est mise en place dès 1994.

logo Reseau CocagneDe 1996 à 1999, le nombre de Jardins passe de 20 à 50. En 1999, les Jardins de Cocagne décident de se doter d’une structure d’envergure nationale pour répondre au besoin de développement, d’animation et de coordination de leurs actions : le Réseau Cocagne est fondé en juillet 1999.

Le réseau des Jardins de Cocagne accueille maintenant chaque année pour une durée maximale de deux ans 4 000 personnes en insertion, femmes et hommes, avec ou sans qualification, en proie à des difficultés sociales et professionnelles les ayant écartés du marché de l’emploi.

Le Réseau Cocagne compte aujourd’hui près de 120 Jardins.

A l’issue de leur passage sur un Jardin de Cocagne, près d’un-e salarié-e en insertion sur deux retrouve un emploi durable ou une formation professionnelle.

3,9 ha de surfaces sont cultivées en bio en moyenne par Jardin, près de 430 ha au total.

Pour plus d’informations, cf. le site Jardin de Cocagne