La maison d’Auffargis

Lorsque la question s’est présentée à moi, j’ai choisi la Fraternité du Bon Larron, association chrétienne, en pensant qu’avec le logement je profiterai aussi d’un accompagnement chrétien. Ce qui s’est effectivement passé, puisque 2 ans après la fin de mon séjour, j’y ai toujours mes amis, et la possibilité d’un soutien spirituel.

Le logement, c’est très important à la fin de la peine : si l’on n’a pas d’endroit où se poser, ou si l’on ne s’y sent pas bien, c’est très difficile de pouvoir recommencer une nouvelle étape de sa vie….

…La petite maison d’Auffargis a été pour moi vraiment idéale. Et nous aimerions qu’il en existe de nombreuses comme elle. Parce qu’elle est à taille humaine, que tout le monde se connaît, qu’il y a des personnes qui sont là pour nous aider à réapprendre  la vie au quotidien et qui nous soutiennent dans nos progrès comme dans les moments plus difficiles.

Elles ont la foi et nous permettent, librement de cultiver la nôtre.

Nous organisons des repas, des sorties avec certains membres de la Fraternité, établissons des liens, faisons des rencontres spirituelles, culturelles, amicales où l’on réapprend à faire confiance à l’autre mais aussi à se faire confiance.

Alain (le Livret d’un sortant)

…Puis, j’ai connu Auffargis. Ça pour moi, Auffargis ça a été quelque chose : j’ai rencontré la richesse humaine, la richesse de l’existence : on m’a accueilli à bras ouverts. C’est vous qui faites le Bon Larron. Et pour des gens comme nous, cet amour que vous donnez et que vous nous apportez, quand on le voit, on s’aperçoit qu’à l’intérieur c’est ce que je pense de l’amour.

C’est après un court passage au « Bon Larron » de Lisieux fermé sur ordre de l’évêché, que je me suis retrouvé au « Bon Larron » d’Auffargis géré par Claude.

Je suis donc arrivé le 31 décembre 2009,  au « Bon Larron » d’Auffargis, où venait d’être enterrée  Jacqueline, une ancienne résidente. Je fus accueilli par Robert et Luc très chaleureusement. Peu de temps après j’ai fait la connaissance d’Alain résident comme Luc et Robert. Nous avons partagé de bons moments ensemble. J’ai aussi beaucoup partagé avec Claude sur les démarches professionnelles, avec Odile avec qui je faisais les courses pour la semaine, mais aussi avec Marie-Agnès, que je considérai comme la sœur que je n’avais pas eu, mais aussi avec Laurence, Carine, Claudie, Hélène, Marie-Jeanne, Monique, Béatrice et tous les autres comme Jeanne, Anke, et ceux que j’oublie.

Pendant mon séjour, j’ai pris la cuisine en main, car j’avais fait mon apprentissage dans ce métier, donc je faisais les repas. Alain s’occupait du ménage et Luc participait à sa manière.

Les 1ers vendredis du mois, le matin le groupe de prière se réunissait ainsi que le 3ème vendredi suivi d’un le repas partagé. Jeanne et Michel l’organisaient, Monique, Béatrice venaient partager le repas en présence de nouvelles personnes. C’était des moments très conviviaux.

Un peu plus tard nous avons fait la connaissance de Pascal un nouveau résident qui a les mains en or : le jardin est devenu un petit paradis. Nous mangions souvent dans le jardin dès qu’il faisait bon. Il y avait aussi Pascale avec qui nous avons partagé des repas, elle donnait des cours à Luc.

Tout cela pour vous dire qu’au Bon Larron, c’est une structure familiale où il y a du partage et de l’amitié. Tout le monde fait ce qu’il peut pour rendre service et aider son prochain. Il y règne l’amour du Père Aubry. Sans lui les résidents se seraient retrouvés dans des foyers beaucoup plus grands où ne règne pas du tout la même ambiance.

En ce qui me concerne, je tiens à vous remercier pour l’aide que vous apportez vous les responsables et vous les bénévoles. Je n’oublie pas non plus les séances de mise sous plis, un travail d’équipe dans la bonne humeur, avec Fabien, Thierry, Gérard et tant d’autres…