Bruno Lachnitt, diacre du diocèse de Lyon et aumônier national catholique des prisons témoigne :
« Depuis le début de la crise sanitaire, nous n’avons plus les clés des cellules. Pour voir les prisonniers, il faut désormais que les surveillants les appellent, puis les retrouver dans un bureau où nous sommes rarement seuls. En conséquence, les personnes les plus vulnérables ou fragiles n’ont plus accès à l’aumônier et leur isolement n’en est que renforcé.
Les détenus pour affaires de moeurs sont les plus menacés. Privés de la sécurité d’une visite en cellule, ils ne rencontrent plus les aumôniers.
Les étrangers non francophones qui ignorent notre existence sont dans une situation similaire.
J’espère que cette période se terminera le plus rapidement possible. »
Propos recueillis par Matthieu Lasserre et publiés dans La Croix le 30 décembre 2021