Une réflexion sur l’intention libellée ainsi: « Rendons grâce à Dieu pour la baisse du nombre des personnes en détention dans les prisons française ».
En tant que membre de l’équipe de l’aumônerie d’une Maison d’Arrêt, nous devons apporter des précisions importantes.
Certes, la surpopulation des prisons françaises est un grave et douloureux problème, mais il faut comprendre que la libération d’un certain nombre de détenus pour des raisons sanitaires liées au coronavirus sont loin d’être une bénédiction.
En effet, une majorité de ces détenus libérés ainsi se retrouvent « dehors » en pleine détresse. La situation sociale d’une personne qui a été arrêtée puis jugée ou devant être jugée est détruite au point qu’elle se trouve alors à la rue, sans emploi et coupée de sa famille. Une libération survenant ainsi a enlevé toute chance de lui permettre un retour à une vie normale qui aurait nécessité un traitement social préalable.
Par ailleurs, il faut aussi considérer la situation des victimes ! Notre compassion pour les personnes en détention ne nous exonère pas d’une appréciation juste des causes de la mise en détention. Il y a effectivement des cas d’erreur judiciaire, mais la grande majorité des détenus le sont pour protéger l’ordre et rendre justice aux victimes. Des personnes qui sortent de prisons sans jugement ou n’ayant pas purgé leur peine laissent les victimes dans une situation d’injustice douloureuse et, souvent, avec la peur de suites violentes. A cela s’ajoute que les victimes n’ont plus de recours et ne seront pas indemnisées. En effet, seul un jugement accorde aux victimes la reconnaissance de la culpabilité de leurs agresseurs avec les indemnisations qui s’en suivent.
Il nous fallait apporter ce correctif pour que la prière soit juste.
Fraternellement,
Bernard et Suzanne
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Nous présenterons toutes les intentions lors de la prochaine célébration qui aura lieu le premier vendredi du mois à l’église de St Sulpice.
Bien fraternellement.
Alice, membre de l’Association Pour la Miséricorde Divine
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Je voudrais partager avec vous ce que je ressens, aux vues des évênements actuels, s’agissant du virus qui sévit. Cela me rappelle les débuts de ma vie (la vingtaine) en Guadeloupe. La terre tremblait, le volcan crachait ses cendres. Ceux qui s’étaient échappés de la zone la plus dangereuse, s’enfuyaient et venaient nous retrouver plus loin, couverts de partout de cendres. Les commentaires allaient bon train; l’île allait-elle s’effondrer?? Des spécialistes comme Haroun Tazieff (vulcanologue), étaient sur place. La terre envoyait des secousses chaque jour et cela a duré des mois, au-delà d’un an. Je vous laisse imaginer ce qu’à pu ressentir quelqu’un qui découvrait la vie.
J’ai eu un traumatisme à vie et j’ai même fait une chanson là-dessus à l’époque
François
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Nous sommes chaque jour à l’Office des Vêpres en communion et en prière avec toutes ces intentions que nous portons vers le Seigneur.
Avec vous tous dans l’Espérance.
sr Christiane
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Bonjour, la paix et la joie de Jésus ressuscité avec vous!
Nous avons bien reçu votre message. Soyez assuré de la prière de notre Communauté pour ces graves intentions. Nous allons les porter lors de nos liturgies et des temps d’adoration, mais aussi plus particulièrement lors du chapelet quotidien à 17 h, durant lequel votre intention sera lue.
Que le Seigneur vous bénisse et vous donne les grâces dont vous avez besoin.
Bien fraternellement
Sr Marie-Pascale
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Ce serait un signe fort positif si tous les chrétiens fêtaient PAQUES le même jour !
VIENS ESPRIT DE VERITE.
Charles
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Merci, très touchée par certaines intentions..
Je viens de les prier.
Merci pour tout ce que vous faites pour eux.
Isabelle
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Merci, merci pour toutes ces intentions. J’admire et apprécie toutes ces intentions positives nées du coronavirus. Et c’est vrai. Il y a plein de belles choses qui se mettent en place. Et nous n’allons pas en sortir comme avant.
Sr Marie Emmanuel
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Merci pour cet envoi. Sans doute sais-tu que dans le n° (2207) tout récent (diffusé aujourd’hui) de l’hebdomadaire Famille Chrétienne, il y a (page 50) un article évoquant Stéphane Jacquot, fondateur de l’association nationale de la justice réparatrice ; et auteur de « Pardonner l’irréparable » (chez Salvator). Il prépare un livre sur la résilience, qui devrait sortir prochainement aux Editions du Cerf. Imitons les Apôtres et la Vierge Marie qui, « confinés » au Cénacle, ont attendu avec ferveur le feu de l’Esprit-Saint (eh oui, la Pentecôte, c’est dans un mois). Union de prières.
Père Dominique
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Nous sommes confinées. Une chance. La prière donne une certaine paix, un abandon, dans ce problème vital et économique. Pour bien vivre, il faut obéir à l’aveugle, aux ordres et contrordres. Profonde union dans la prière.
Sr M José
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Avec l’assurance de la prière des moniales de Sainte-Cécile de Solesmes, dans l’espérance et la confiance en la présence de Dieu au cœur de nos misères. Bon mois de Marie !
Nous portons comme chaque mois vos intentions.
Cette période de confinement est plus difficile pour ceux qui sont privés de liberté. Pas de visite des familles, des visiteurs de prisons, pas d’activités sportives.
En ce moment, nous vivons tous un « emprisonnement ». Mais pour nous tous c’est un temps de réflexion.
Pour nous chrétiens, ce temps qui nous est donné ne doit pas être subi mais il doit être mis à profit pour prier, pour méditer, peut-être revoir son mode de vie.
Prenons le temps pour les autres.
Le Cœur Sacré de Jésus est Miséricordieux !
Essayons d’être à son image, soyons bons, et aimant.
Nicole
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