L’émission de France 2 « Le Jour du Seigneur » a diffusé des documentaires sur la Fraternité du Bon Larron le 26/12/2016

Accueillir l’Autre, le Bon Larron

Dangereux, violents, déviants, ils ont été mis au ban de la société. Enfermés, rejetés, ils restent souvent pestiférés bien après leur sortie de prison. Rares sont les mains tendues et les regards bienveillants qui aident ceux qui ont commis des crimes ou des délits à prendre un nouveau départ.

A l’issue de la retransmission de la messe, ce film documentaire de 26 minutes se propose de retracer l’histoire d’une amitié aussi improbable que salvatrice entre deux hommes que tout semble opposer : Gérard, un braqueur multirécidiviste ayant passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux et Henry, un agriculteur discret et réservé de la région du Mans. L’athée et l’homme de prière. Le violent et le pacifique. Leur point commun : tous deux sont épris de liberté. Au fil des parloirs, tous les dimanches pendant trois ans, une relation forte va s’instaurer entre les deux hommes.

Michel Foucault, président de la Fraternité du Bon Larron

Michel Foucault est engagé dans la Fraternité du Bon Larron depuis plusieurs années et en est l’actuel président. Dans la maison d’Auffargis, il nous explique les trois missions de l’association catholique fondée en 1981 par le P. Yves Aubry : l’accueil et la correspondance avec les détenus et la prière en commun. Rencontre avec des « collaborateurs du Seigneur ».

Odile, bénévole à la Fraternité du Bon Larron

Odile, septuagénaire est l’un des piliers de la Fraternité du Bon Larron dans laquelle elle est engagée depuis une dizaine d’années. Elle s’occupe du courrier et à une tâche essentielle : mettre en contact les détenus et les bénévoles qui contactent la Fraternité pour les accompagner. Pour arriver à mettre en correspondance les bonnes personnes, elle a une méthode infaillible : la prière à l’Esprit Saint. Au-delà des lettres échangées, c’est la réconciliation des prisonniers avec eux-mêmes qui est en jeu : leur faire savoir qu’ils sont aimés, quelque soit le délit qu’ils ont commis.