Les maisons d’accueil des familles et amis des détenus participent au maintien des liens familiaux. Ce maintien est une condition fondamentale de la réinsertion des personnes placées sous main de justice, en particulier de celles incarcérées et de la prévention de la récidive.

En France, la première maison d’accueil des familles et des amis de personnes détenues  est née d’une initiative privée en 1972. A l’époque, il n’y avait pas de structure à proximité des établissements. Il faudra attendre le programme immobilier « 13 000 » pour voir que se multiplient progressivement, au début des années 1990, des locaux destinés à l’accueil des familles.

Il convient de distinguer l’organisation du parloir des avocats et de celui des familles et les règles, fixées par le directeur de l’établissement peuvent varier. L’accueil des familles et de leurs proches est donc planifié selon le règlement du parloir local.

Des informations spécifiques par établissement est accessible sur le site officiel du ministère de la justice en cliquant sur ce lien, puis sur la direction interrégionale adéquate en colonne de droite puis, en bas de la page, sur le nom de l’établissement.

Ainsi, pour la maison d’arrêt de Bois d’Arcy, il est indiqué les informations pratiques :
– Les familles prennent rendez-vous au 01.34.60.61.41 pour lundis, mercredi et vendredi après-midi ; et le samedi matin et après-midi. L’association « Solidaires » accueille les familles les jours de parloirs dans un local situé sur le domaine pénitentiaire. Tél : 06.20.97.70.00

Les associations d’accueil

La première fédération régionale des maisons d’accueil des familles et amis de personnes détenues a été créée en 1993 par Jeanne Favre, assistante sociale de formation qui a exercé pendant 14 ans sa profession à la maison d’arrêt de Saintes (Charente maritime). Elle est à l’origine en 2000 de l’union nationale UFRAMA qui regroupe les fédérations des 9 inter-régions pénitentiaires de France métropolitaine, ainsi que les associations des départements et territoires d’outremer.

Il existe à ce jour 145 associations de maisons d’accueil des familles de personnes détenues dont 29 avec hébergement de nuit pour 187 établissements pénitentiaires.

Des vécus locaux

A titre d’exemple de ce qui est vécu localement, on peut lire